Qu’est-ce que le marketing de contenu et pourquoi est-il si important?

Auteurs: Par Chris O’Shea, Conseiller d’affaires

Source: https://www.bdc.ca/fr/blogue/pages/marketing-de-contenu-pourquoi-important.aspx

Chris O’Shea, Conseiller d’affaires

Lorsqu’un entrepreneur crée un nouveau site Web ou un blogue ou commence à utiliser les médias sociaux, la question qui revient sans cesse est : «De quoi devrions-nous parler?»

Créer un bon contenu est un défi pour bien des entrepreneurs, qui n’ont pas l’habitude de parler de leur entreprise ou de leur secteur d’activité sur une tribune publique. Qu’est-ce donc que le marketing de contenu, et comment s’y prend-on?

Il s’agit de créer un contenu percutant qui constituera un moyen très efficace de trouver de nouveaux clients et de conserver ceux qu’on a. La diffusion de bulletins intéressants par courriel, d’articles de blogue pertinents, de vidéos pratico-pratiques et d’autres types de contenu en ligne vous permet d’acquérir un public et de vous définir comme un spécialiste dans votre domaine.

Les gens se détournent des publicités conventionnelles

C’est particulièrement important à une époque où les consommateurs sont de plus en plus habiles à ignorer les messages publicitaires tant dans les médias conventionnels qu’en ligne.

Ce qui nous ramène à la question du contenu.

Un bon point de départ consiste à penser aux difficultés dont vos clients vous parlent tous les jours. Quelles sont les questions qu’on vous pose sans cesse? Comment réagissez-vous? Ces prémisses pourraient inspirer une série d’articles de blogue, des vidéos pratico-pratiques ou même un court livre numérique.

Levez le rideau sur votre entreprise

Vous pouvez aussi lever le rideau et parler de ce qui se passe à l’intérieur de votre entreprise. Parlez de vos réussites, mais soyez aussi honnête quant aux difficultés auxquelles vous faites face et aux efforts que vous déployez pour vous améliorer dans l’intérêt de vos clients. Vous pouvez également faire connaître les organismes de bienfaisance que vous et votre personnel appuyez dans votre collectivité.

Vous pouvez aussi vous éloigner un peu et discuter des grands enjeux qui touchent votre secteur d’activité. Toutes les idées qui contribuent à enrichir votre contenu sont bonnes.

Soyons réalistes – nous avons collectivement une durée d’attention très courte dans Internet. Vous n’avez donc pas à toujours créer une grande quantité de vidéos ou un article de 800 mots pour atteindre votre but. Souvent, une simple photo avec légende, une petite idée à succès rapide sur votre blogue, un tweet ou une mise à jour sur Facebook fera l’affaire.

Le fait de connaître votre public et ses habitudes vous aidera à élaborer le contenu adéquat.

Réduire, réutiliser, recycler

Une énorme quantité de contenu est créée chaque jour dans Internet. Une partie de ce contenu se rapporte à votre secteur d’activité. Pourquoi ne pas l’exploiter?

Il peut s’avérer tout aussi judicieux de partager un contenu existant que de créer le vôtre. Si vous tombez sur un bon article dans LinkedIn, diffusez-le etajoutez-le à votre page Google+.

Vous devriez également consulter vos archives pour y trouver du contenu. Y a-t-il un article que vous avez écrit pour le journal local ou une vidéo que vous avez montée pour faire un exposé? Ce matériel peut être réutilisé en ligne.

Établir un calendrier de contenu

Vous avez toujours du mal à prévoir un moment de création de contenu dans votre journée?

Un calendrier de contenu peut être utile. Sélectionnez des dates régulières sur votre calendrier où vous ajouterez certains types de contenu, et tenez-vous-y. Cela devrait vous aider à déterminer la fréquence à laquelle vous devriez publier et à vous imposer une discipline pour le faire.

Autre question souvent posée: devrait-on publier régulièrement, par exemple une fois par semaine, ou le plus souvent possible?

Ce qui compte, c’est la constance

Il n’y a pas de réponse universelle à cette question. Mais c’est sûr qu’il vaut mieux être constant que de publier trop souvent ou (plus probablement) trop rarement. Il est important que vous demeuriez actif dans tous vos canaux. N’abandonnez pas subitement votre public simplement parce que vous êtes occupé ou, pire, blasé.

Personne ne peut créer un contenu éblouissant en permanence. Vous pouvez être très prolifique et créer une foule de messages en peu de temps, mais rappelez-vous qu’il s’agit d’un marathon et non d’un sprint. Vous risquez de vous fatiguer.

J’ai fait face à cette situation dans mon propre blogue, où mon rythme de publication a ralenti. Mais je m’efforce de publier au moins quelques fois par mois et de demeurer très actif dans les médias sociaux afin de maintenir les voies de communication ouvertes avec mon public.

Avec un peu d’organisation et d’imagination, vous découvrirez que le marketing de contenu vaut amplement le temps et l’effort consentis.

Les 6 règles à suivre pour améliorer le ROI de vos campagnes emailing

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L’emailing étant un outil en perpétuelle évolution, nous avons donc décidé de créer ce Guide de l’Emailing afin de réunir dans un seul document les meilleures astuces.

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Vous trouverez dans cet article des méthodes fiables pour enrichir votre liste de contacts ainsi que des règles essentielles à mettre en place pour soigner votre réputation.

Règle n°1 : Développer sa liste de contacts de manière organique

Développer une liste de contact à partir de zéro est une tâche longue et fastidieuse. Vous pourriez être tenté d’acheter une liste d’adresses email. 30 000 nouveaux contacts en quelques clics ! Mais c’est prendre le risque énorme de détruire la réputation associée à votre nom de domaine en un seul envoi. Les listes de contacts en vente sont très rarement aussi qualifiées que les vendeurs veulent vous le faire croire. Surtout, elles contiennent souvent des Spam Traps, ces adresses inactives utilisées par les FAIs et webmails pour repérer les spammeurs.

Établir sa propre liste de contacts est un passage obligé si l’on souhaite avoir une stratégie d’Email Marketing ambitieuse. Il existe différentes façons de développer une liste de contacts de façon organique. En suivant ces bonnes pratiques, vous améliorerez votre réputation d’expéditeur ainsi que celle de votre marque. Elles vous permettront également d’augmenter l’engagement et d’améliorer votre délivrabilité.

 La Lead Gen Card de Twitter

Twitter propose une série de cartes gratuites, dont la Lead Generation Card. Ces cartes vous permettent d’attacher un formulaire d’inscription à un tweet ordinaire. Vous pouvez également intégrer ces cartes à des tweets promotionnels pour atteindre de nouveaux prospects.

Les boutons des Pages Facebook

Facebook a une fonctionnalité de call-to-action grâce à laquelle vous pouvez ajouter des boutons à votre page professionnelle. Créez un bouton renvoyant vers un formulaire d’inscription à vos emails. Comme le bouton est présent dans le header de votre page Facebook, vos fans peuvent difficilement le manquer.

Optimisez les CTA sur votre site internet

Gardez à l’esprit que vous pouvez inciter vos prospects et utilisateurs à s’inscrire à vos emails lors de chaque étape de leur parcours client. Ajoutez des widgets d’inscription aux articles de blog, livres blancs, études de cas, etc.

Gagnez des abonnés avec votre signature de mail

Wisestamp est un très bon outil pour perfectionner votre signature d’email. Il vous permet de créer un modèle de signature d’email avec votre portrait, vos profils sociaux, votre site web… Aussi, pourquoi ne pas ajouter un lien invitant vos destinataires à s’inscrire à la newsletter de votre entreprise ? Qui sait à qui sera transféré votre prochain email ?

Encouragez les inscriptions en offrant une promotion séduisante

Motivez une première inscription en proposant une réduction sur la première commande effectuée, par exemple. Une adresse email contre une réduction, c’est une bonne affaire pour vous et vos clients. Entretenez ensuite l’engagement de vos abonnés avec une campagne de bienvenue en plusieurs étapes, en fonction de leurs comportements d’achat. Vous pouvez même laisser les rênes à vos clients, en leur permettant de choisir quel type de contenu ils souhaitent recevoir et à quelle fréquence.

Prêchez par l’exemple

Près de 63 % des consommateurs déclarent qu’ils auront plus tendance à acheter sur un site s’ils peuvent également laisser des avis sur les produits vendus. Gagnez la confiance de vos clients potentiels en mettant en avant leurs pairs qui ont le plaisir de recevoir votre contenu. Cette preuve sociale incitera davantage de visiteurs à s’inscrire à vos emails.

Règle n°2 : Soigner l’objet et le nom d’expéditeur

En emailing, la première impression compte énormément. Commencez par bien choisir votre nom d’expéditeur. Vous n’êtes pas obligé d’utiliser le nom de votre entreprise ou du département auquel vous appartenez. L’important est d’être clairement identifié, et d’être adapté à votre image de marque, ainsi qu’à vos destinataires. Des cibles jeunes seront peut-être plus réceptives à des emails envoyés par Cécile de Mailjet que par Service Marketing. A vous de tester !

Par ailleurs, n’oubliez pas que 35% des destinataires ouvrent uniquement leurs emails en fonction de l’objet du message. Apportez une attention particulière à l’objet de votre email. Vous pouvez par exemple utiliser la personnalisation en interpellant directement le lecteur par son prénom. Vous pouvez également faire usage des emoji pour ajouter de la couleur et dynamiser le message. Apprenez à connaître votre public, personnalisez et testez pour trouver le meilleur objet pour vos utilisateurs.

Règle n°3 : Travailler le contenu

Cela peut sembler évident, mais prêtez-vous suffisamment attention au contenu de votre email ? Il y a 3 questions principales à se poser quand on conçoit un email.

Est-ce que mon contenu correspond au public que je veux toucher ?

Cela va du ton employé aux sujets traités en passant par le choix des visuels. Si la réponse est non : il est urgent d’adapter le message pour qu’il corresponde à votre public.

Est-ce que mon contenu est en accord avec mon identité de marque ?

Mon email correspond-il à ce que ma marque véhicule comme valeurs et messages ? Est-ce que le contenu que je vais envoyer s’inscrit dans la continuité de mon identité de marque ? Les éléments visuels utilisés sont-ils cohérents avec ma charte graphique ? Si la réponse est non : il est nécessaire de retravailler le contenu pour qu’il vous ressemble. Un email fait partie intégrante de votre identité de marque.

Est-ce que mon contenu va générer suffisamment d’engagement ?

C’est le but de votre email : générer de l’engagement chez les destinataires. Si la réponse est non, si vous savez avant même d’envoyer que l’email ne va pas générer de conversions, il est obligatoire de le revoir et de trouver un contenu intéressant à partager avec vos destinataires.

De nombreux éléments vont influencer l’engagement du lectorat vis-à-vis de vos contenus. Cela commence par la liste de contacts : les personnes à qui vous envoyez l’email sont-elles a priori intéressées par le contenu et l’offre ? Pensez à segmenter votre liste de contacts de façon pertinente afin d’envoyer le bon message à la bonne audience.

Les couleurs, les visuels ou les polices de caractères utilisés vont également avoir un impact sur la manière dont vos destinataires vont réagir. Expérimentez des visuels différents à chaque campagne emailing, c’est le meilleur moyen en comparant par la suite les résultats pour comprendre et savoir ce que vos cibles veulent, et adapter à l’avenir vos contenus.

Règle n°4 : Adopter un format simple et récurrent

Vos lecteurs apprécient d’avoir des repères, donnez donc à vos emails une structure définie. Vous pouvez choisir d’utiliser un bloc d’une colonne en en-tête et un autre constitué de deux colonnes plus petites en-dessous. N’essayez pas d’entasser trop d’informations : cela risque de rebuter vos lecteurs. Au contraire, aérez vos messages autant que possible et faites en sorte que vos emails soient clairs. Surtout, d’un email à l’autre, conservez un format similaire : les utilisateurs veulent retrouver le même design au fil du temps. Cela permettra également de construire votre identité de marque.

Pour que vos emails s’affichent correctement sur différents appareils, pensez à la taille d’affichage des différents supports. La largeur idéale est comprise entre 500 et 680 pixels. Vous pouvez utiliser l’éditeur d’email de Mailjet Passport, en glisser-déposer, ou le langage de programmation MJML qui rend vos emails automatiquement responsive.

Règle n°5 : Bien choisir ses couleurs

Hommes et femmes réagissent différemment aux couleurs. Les nuances que vous choisissez pour vos images, votre arrière-plan, votre texte et vos call-to-action doivent être mûrement réfléchies. Pensez à l’identité de votre marque, puis concentrez-vous sur votre public. Utilisez des couleurs spécifiques selon la cible que vous visez. Vous obtiendrez ainsi de meilleurs résultats. Pour comprendre plus en détail la psychologie des couleurs en email marketing, lisez cet article sur le blog de Mailjet.

Plus vous en savez sur vos clients, plus vous pourrez personnaliser vos emails. Rassemblez des informations sur vos clients existants grâce à des sondages ou des concours. Vous verrez que la plupart des utilisateurs n’auront aucun problème à vous consacrer deux minutes pour parler d’eux-mêmes s’ils ont la possibilité de gagner quelque chose. Grâce à l’intégration Zapier, il est très facile de connecter Mailjet à votre CRM pour pouvoir réutiliser les informations qu’il contient pour personnaliser vos emailings.

Règle n°6 : Ne pas multiplier les call-to-action

Si vous voulez que vos utilisateurs s’engagent à travers vos emails, ne soyez pas trop insistant quand il s’agit de vos boutons de call-to-action. Voyez vos CTA comme des vendeurs dans une boutique. Allez-vous faire confiance à un vendeur trop insistant, qui veut vous faire essayer une paire de chaussures ou vous vendre une chemise à tout prix ? Ou vous tournerez-vous plutôt vers celui qui répond à vos questions et vous pousse à l’achat de façon plus subtile ?

Positionnez un call-to-action dans la première partie de votre email, au-dessus de la ligne de flottaison, cette ligne imaginaire qui sépare la partie immédiatement visible à l’écran du contenu positionné en dessous et qui n’est accessible qu’après un défilement vertical. Vous pouvez ajouter un deuxième appel à l’action en fin de message. Mais évitez de mettre plus de deux CTA par message.

Vous pouvez également opter pour des images cliquables qui sont considérées comme moins intrusives puisqu’elle servent également à illustrer votre propos. Elles servent certes à aérer vos contenus, mais permettent également d’ajouter un lien hypertexte supplémentaire dans  vos emails.

Vous souhaitez en savoir encore plus sur l’Emailing et le Webmarketing ? Consulter cet article 6 idées pour rendre vos emails plus esthétiques et attractifset devenez un expert de l’Email Marketing !

 

Source: http://www.e-marketing.fr/Thematique/social-media-1096/breve/les-6-regles-a-suivre-pour-ameliorer-le-roi-de-vos-campagnes-emailing-318495.htm#uc8oHH41gBvG0YS3.97

Fake blogs, buzz marketing… pratiques à manier avec précaution

Auteur: Commentcamarche

Source: http://www.commentcamarche.net/faq/14295-fake-blogs-buzz-marketing-pratiques-a-manier-avec-precaution#q=marketing&cur=4&url=%2F

L’utilisation des blogs dans une logique purement marketing peut mener à certaines tentations, comme ouvrir un faux blog « amateur » dédié à votre marque… Ou tenter de l’imposer auprès de blogueurs en vue. Des pratiques périlleuses, plusieurs marques s’y sont d’ailleurs cassé les dents !

Fake blogs

Les fake blogs sont ces blogs créés de toutes pièces par des marques, souvent leur service marketing, en faisant croire qu’ils sont animés par des particuliers, de manière totalement désintéressée.

Un des premiers exemples de fake blogs est devenu un cas d’école : en avril 2005, Claire ouvre le blog « Journal de ma peau » de Vichy. Elle y décrit jour après jour son expérience d’un nouveau produit cosmétique de la marque… Jusqu’à ce que les blogueurs découvrent que ce personnage est fictif. Ce qui leur a mis la puce à l’oreille : les réponses souvent vagues de Claire à leurs commentaires, le ton trop laudatif de ses billets sur les produits qu’elle testait… Résultat : la supercherie a fait le tour des blogs… Et le service marketing de Vichy, à l’origine du blog, a dû faire son mea culpa en ligne.

La leçon : gare à ne pas céder à la tentation du fake blog de consommateur. Mieux vaut assumer, et créer un blog marketing. Un blog qui sera de toute façon une formidable vitrine pour votre entreprise. Surtout si vous ouvrez vos billets aux commentaires et critiques des consommateurs-clients.

Pour plus d’informations

Buzz marketing

Le buzz marketing sur la Toile consiste par exemple à distribuer en avant-première des produits avant leur commercialisation, à des blogueurs en vue, triés sur le volet. Objectif : créer un effet de « buzz » (bouche à oreille) sur la Toile. Comme Bonne Maman, marque phare du groupe Andros, qui a distribué en février 2008 ses prototypes de produits laitiers à des blogueurs en vue. Résultat : lors de la commercialisation de ces yaourts et crèmes desserts, en avril, la marque bénéficiait déjà de nombreux billets élogieux sur des blogs marketing-tendance ou des blogs culinaires, qui accompagnaient ainsi de façon originale sa campagne de publicité classique en presse écrite.

Mais là encore, vous n’êtes pas maître des réactions suscitées sur La Toile ! Certains commentaires suscités par les billets (très souvent élogieux) des blogueurs consacrés à ces produits laitiers, montraient que des lecteurs estimaient ces blogueurs comme « vendus », trop peu critiques.

Pire, une campagne de buzz marketing reposant sur la provocation, l’humour noir… risque de provoquer une contre-publicité pour votre marque.

C’est ce qu’a connu en mars 2008 le fabricant de téléphones portables Samsung : il a confié sa campagne de buzz-marketing pour le lancement de son téléphone Samsung Solid à l’agence Buzzman (filiale de Publicis), qui a envoyé des vrais morceaux de vache aux blogueurs. Nom de la campagne : « Incredible fall », avec une video virale de parachutiste qui s’écrase sur une vache.

Les réactions des blogueurs ne se sont pas fait attendre :

« Choquer pour buzzer ? Choquer pour choquer. On peut intriguer, on peut teaser sans tomber à ce point dans le 1er degré. Certes j’en parle, mais pour dénoncer ce procédé stupide, sale et incroyablement nauséabond », écrit alors Cyrille Chaudoit.

Le texte original de cette fiche pratique est extrait de «Tout sur le web 2.0» (Capucine Cousin, Collection CommentCaMarche.net, Dunod, 2008)

Vous souhaitez augmenter vos ventes, pensez à de bonnes histoires marketing

Auteur: Lesaffaires

Source: http://www.lesaffaires.com/blogues/evenements-les-affaires/vous-souhaitez-augmenter-vos-ventes-pensez-a-de-bonnes-histoires-marketing/599209

L’équipe marketing de Deloitte savait que leurs nouveaux locaux au centre-ville de Montréal feraient parler d’eux. Jamais elle n’aurait cru toutefois que ce sujet profiterait d’une aussi grande portée médiatique.

« Déjà que « Tour Deloitte » sont les mots-clés les plus recherchés sur Google en lien avec l’entreprise, nos nouveaux espaces de travail ont fait l’objet de plus de 80 mentions médiatiques avec plus de 18,5 millions d’impressions médias au cours des deux dernières années », a fait savoir Isabelle Turcotte, chef marketing chez Deloitte. Ces locaux ont également été visités par des centaines de clients et organismes, en plus de susciter une trentaine de partenariats stratégiques avec des incubateurs, des universités et des événements à caractère innovant. « Depuis notre déménagement en 2016, le taux d’acceptation d’offres d’emploi dans le Grand Montréal frise même les 80% », a tenu à souligner Mme Turcotte.

Isabelle Turcotte était l’une des invités de la 3e édition de la conférence Marketing B2B présentée par les Événements Les Affaires, le 21 novembre dernier, à Montréal. Elle et sa collègue Chantal Rassart, associée et chef de la gestion des connaissances en audit, sont venues expliquer les retombées des stratégies de marketing de contenu de Deloitte. Des stratégies, ont-elles signalé, diffusées sans frais de publicité.

Comment trouver vos experts?

Chantal Rassart a d’ailleurs partagé plusieurs conseils afin d’établir un plan complet pour le déploiement du contenu de marketing. « Il faut au préalable valider avec l’équipe des ventes le public cible. À qui s’adressera le contenu marketing ? Il faut aussi être à l’affût de l’actualité afin d’aligner nos contenus avec les sujets qui posent des défis aux responsables d’achats de services », a mentionné Chantal Rassart.

Évidemment, la création de contenus ne s’effectue pas sans le soutien des experts au sein de l’entreprise. « Il faut savoir les identifier. Il faut reconnaître qui sont les plus extravertis qui se démarqueront lors d’une conférence devant public. Les plus introvertis se distingueront sans doute, quant à eux, à l’écrit. Il faut aussi reconnaître les plus audacieux pour mettre de l’avant de nouvelles pratiques, de nouvelles idées », a indiqué Mme Rassart.

Établir un comité et un calendrier éditoriaux sont essentiels pour réussir la gestion de son marketing de contenu, a insisté Chantal Rassart. L’utilisation d’outils analytiques est également nécessaire pour valider la stratégie de contenu utilisée. Et autre clé du succès d’une bonne gestion de contenu, a-t-elle ajouté, réside dans la réadaptation de ce même contenu sur le site web, dans des blogues, voire dans des infolettres de l’entreprise.

eCommerce

Le marketing de contenu sourit aussi à la BDC

Depuis quatre ans, la Banque de développement du Canada (BDC) a recruté pas moins de 10 000 clients grâce à ses stratégies de marketing en ligne. Une augmentation de plus de 25% qui porte maintenant sa clientèle à 49 000 entreprises au pays. « Notre virage numérique permet aujourd’hui à l’équipe marketing d’être responsable de près de 100% du recrutement de nouveaux clients », a indiqué Michel Bergeron, premier vice-président marketing et affaires publiques chez BDC.

Son organisation, a-t-il mentionné, a procédé en 2012 à l’élaboration d’un parcours numérique et mobile des PME canadiennes. Grâce à cette initiative, la BDC gère aujourd’hui plus de 300 M$ de financement, soit 25 fois de plus qu’il y a cinq ans, a souligné Michel Bergeron. En plus de faciliter le processus de demandes de financement, la BDC offre plus de 1000 pages de contenu en ligne pour guider sa clientèle d’entrepreneurs.  Plus d’une centaine de nouveaux éléments de contenu sont ajoutés en ligne chaque année.

« Aujourd’hui, a-t-il mentionné, les clients peuvent utiliser le web, le centre d’appel, le courriel, y compris nos séances de clavardage pour demander un prêt ou tout autre conseil. D’ailleurs, en créant nos séances de clavardage, certains membres à l’interne étaient convaincus que l’on cannibaliserait notre centre d’appels. Au contraire, le nombre d’appels a augmenté », a fait savoir Michel Bergeron.

Jusqu’à maintenant en 2017, le trafic organique créé par les moteurs de recherche, le trafic direct et le référencement ont contribué à faire croître de 75% le trafic sur BDC.ca

Cette stratégie visant à offrir du contenu utile et personnalisé aux entrepreneurs a d’ailleurs valu à la BDC le prix Best Content Marketing Program in Financial Services lors de la soirée Content Marketing Awards 2017, présentée à Cleveland, en septembre dernier. Ce concours, organisé par le Content Marketing Institute, est le plus important et le plus ancien programme de reconnaissance international en marketing de contenu au monde.

Identifier le moment de vérité

Enfin, le représentant de la BDC a reconnu qu’un grand défi demeure au quotidien. « Il est impossible de réussir à capter le client chaque fois qu’il établit un moment de contact avec la BDC, a admis Michel Bergeron. En revanche, il faut s’assurer de réussir à la perfection ce qu’on appelle le moment de vérité, le moment où le client est prêt à passer à l’action. »

5 bonnes pratiques pour un marketing de contenu rentable et pour une meilleure réputation sur les medias sociaux

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Marketing Relationnel : 5 conseils à suivre pour maintenir une relation durable avec ses clients

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Les Canadiens haïssent le marketing de contenu en ligne!

Auteur: OLIVIER SCHMOUKER

Source: http://www.lesaffaires.com/strategie-d-entreprise/vente-et-marketing/les-canadiens-haissent-le-marketing-de-contenu-en-ligne/598114

Il leur arrive alors de voir rouge… Photo: DR

Au Canada, la plupart des consommateurs disent détester le marketing de contenu diffusé en ligne, à savoir le contenu informatif qui est rédigé par un annonceur et diffusé par l’entremise de différents médias, y compris les sites web d’information (ce qui correspond, dans ce cas-là, à ce qu’on appelle de la «publicité native»). Ils sont en effet 58% à considérer que cette pratique publicitaire les rend «beaucoup moins confiants» envers l’annonceur, et 50% envers le média utilisé. C’est du moins ce qui ressort de l’étude Perceptions des consommateurs sur la publicité 2017 réalisée par le cabinet-conseil torontois The Gandalf Group pour le compte des Normes de la publicité, l’organisme canadien d’autoréglementation de la publicité.

 

À cela s’ajoute le fait que 1 Canadien sur 5 cliquent «souvent» sur ces contenus publicitaires-là en croyant cliquer sur du contenu journalistique, et en ressentent une vive frustration. Du coup, ils sont 68% à réclamer que les sites d’information permettent une meilleure distinction entre ces publicités et le contenu journalistique, par exemple à l’aide de mentions claires du genre «marketing de contenu» ou «publicité native».

 

Ce n’est pas tout! D’autres pratiques publicitaires en ligne horripilent les consommateurs canadiens :

 

> Marketing d’influence

 

Cette pratique consiste à souvent à faire la promotion d’un produit dans un blogue, par exemple par l’entremise d’un YouTubeur. Or, 67% des consommateurs canadiens disent que dès qu’ils se rendent compte que l’influenceur en question est en train de leur vanter les mérites d’un produit à la demande d’un annonceur, ils ont pris la décision de ne pas suivre la recommandation de l’influenceur. Pis, 60% ont alors pris la décision de ne jamais acheter ce produit-là à l’avenir.

 

À noter toutefois que les milléniaux (grosso modo les 18-34 ans) ne sont pas aussi réfractaires au marketing d’influence que les autres consommateurs canadiens. Ils sont 56% à avoir refusé d’acheter à court terme le produit vanté par le blogueur, et 38% à affirmer ne jamais l’acheter à l’avenir.

 

> Prix partiels

 

Au Canada, 3 consommateurs sur 4 estiment que la pratique des prix partiels (drip pricing, en anglais) – l’ajout de frais inattendus au moment de passer à la caisse – réduit leur confiance envers l’annonceur. Et ils sont tout autant à réclamer une règlement interdisant carrément cette pratique qui fait croire à un prix concurrentiel alors qu’il ne l’est pas nécessairement.

 

> Désinformation populaire planifiée

 

Quelque 90% des consommateurs indiquent que la désinformation populaire planifiée (astroturfing, en anglais) – les fausses critiques payées par un annonceur et présentées comme des opinions impartiales – réduisent directement la confiance qu’ils ont envers l’annonceur. Le hic, c’est qu’ils ont beaucoup de mal à faire la part du vrai et du faux, si bien que 1 consommateur sur 3 reconnaît qu’il effectuera un achat en fonction de la critique présentée, même sans savoir si celle-ci est vraie ou fausse. D’où le fait que 75% des consommateurs aimeraient grandement qu’il y ait des règles interdisant ni plus ni moins les fausses critiques.